Traduction d'un Morning Musing de FlyLady
Chers amis,
Ma grand-mère m'a inculqué cette sage leçon: si l’on ne peut rien dire de gentil, il vaut mieux se taire. Cet adage de vie est d'une grande valeur. J'ai toujours privilégié l'écriture empreinte d'amour, une manière de vivre qui, à mon sens, est la plus honorable.
Qu'est-ce qui suscite en nous le besoin ou l'envie de critiquer tout ce qui nous entoure? Sommes-nous conditionnés dès notre enfance par nos grands-parents, ou bien est-ce une influence qui émane de nos parents? Il est regrettable que cet adage que nous devrions arborer ne soit souvent que des paroles, sans être mis en pratique.
Peut-être est-ce qu'avec l'âge nous devenons plus spontanés dans nos propos, sans prêter attention à l'impact qu'ils pourraient avoir sur autrui. À la longue, peu importe la raison qui nous pousse à commettre ces erreurs, le tort est fait. Sommes-nous destinés à devenir nos mères ou d'autres figures négatives de notre passé? Cette programmation est-elle si ancrée en nous que nous ne pouvons espérer changer? J'ose espérer que non, mais la simple prière ne suffit pas. Il nous incombe d'explorer nos profondeurs pour éradiquer ce comportement, car nous savons tous ce que cela fait d'être critiqué. Alors, si nous connaissons la douleur que cela engendre, pourquoi persévérons-nous dans ce schéma?
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Il est indéniable que cela relève du perfectionnisme pur et simple. Nous sommes souvent convaincus de notre supériorité, persuadés que notre opinion doit être partagée. Cette pensée est, en réalité, alarmante. Le perfectionnisme, avec son visage repoussant, ressurgit et nous pousse à intervenir simplement parce que nous croyons détenir la vérité.
Quand donc apprendrons-nous? Toutes les pensées qui traversent notre esprit ne nécessitent pas d'être exprimées à la hâte, que ce soit à l'oral ou par écrit, puis envoyées par courriel. Si quelqu'un souhaitait notre avis, ne serait-il pas judicieux de supposer qu'il nous l'aurait demandé?
Même nos proches n'ont pas besoin d'entendre chacune de nos pensées sur un sujet donné. Ils ont droit à leurs opinions et sont libres de prendre leurs propres décisions. S'ils désirent solliciter un point de vue extérieur, ils sont suffisamment intelligents pour le faire et suffisamment courageux pour en tenir compte. Cependant, le simple fait de demander un avis ne signifie pas qu'ils doivent nécessairement adopter le nôtre. S'ils réalisent que notre réponse ne correspond pas à ce qu'ils attendaient, cela les incitera peut-être à ne plus solliciter notre opinion à l'avenir.
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Les avis doivent être prodigués de manière honnête et uniquement sur demande. L'ancien adage revêt une grande importance : si l'on ne vous sollicite pas, il est préférable de ne rien dire du tout, à moins que vous ne puissiez trouver quelque chose de gentil à dire en choisissant judicieusement vos mots.
Avez-vous déjà constaté que la voix de vos parents sortait de votre propre bouche? Il est impératif de ne pas laisser ce comportement blesser autrui. Nous pouvons l'arrêter net en laissant les mots nous traverser l'esprit et en imaginant la réaction de l'autre personne. Écrire ses pensées peut également en accentuer la dureté. Par la suite, nous pouvons les déchirer, empêchant ainsi la négativité de se propager comme un cancer dans nos vies.
Votre propension au perfectionnisme vous a-t-elle déjà amené à manifester de la grossièreté, à propager des commérages, à émettre des plaintes, à user de sarcasmes, à jouer les martyrs, à faire preuve de cynisme, à formuler des remarques sournoises, à adopter un pragmatisme excessif ou à d'autres comportements semblables ? N'est-il pas alarmant de constater que la recherche de la perfection peut se transformer en une telle laideur ? Prenez le temps d'observer vos actions cette semaine et posez des rappels pour vous encourager à mettre un terme à ces comportements négatifs. Se croire dans son bon droit ne justifie en aucun cas le fait de gâcher le bonheur d'autrui.
FlyLady
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OUAH ! CA FAIT RÉFLÉCHIR !